L’Association québécoise des technologies (AQT) et l’École des entrepreneurs du Québec (EEQ) lançaient le programme Mon commerce en ligne, une initiative pour accompagner 5 000 commerçants québécois qui désirent augmenter leurs ventes, développer de nouveaux marchés, optimiser leurs opérations grâce à l’optimisation numérique de leur plateforme et ultimement, effectuer un virage numérique.
L’ingéniosité de la plateforme Mon commerce en ligne repose en grande partie sur son accessibilité et son adaptabilité. Suivant une séquence stratégique, les détaillants procéderont premièrement à un diagnostic de l’organisation afin de situer leur stade d’avancement numérique, leur réalité ’affaires et leurs objectifs.
Par la suite, les participants auront accès à 14 heures d’accompagnement personnalisé ainsi qu’à des formations adaptées à leurs besoins en plus de compter sur le soutien d’une équipe d’experts qui s’assurera de la progression du processus. L’objectif de Mon commerce en ligne est de développer l’autonomie numérique des détaillants afin d’optimiser leur présence sur le web et propulser leurs activités commerciales.
En plus de cumuler un retard sur les autres provinces canadiennes, les détaillants du Québec sont en concurrence avec des commerçants du monde entier. Alors que plus de 80 % de la population achète en ligne et que la tendance ne fait que s’accentuer, les détaillants québécois génèrent un faible 12 % de leurs ventes en ligne.
Avant la pandémie, seulement 36 % des détaillants réalisaient des ventes en ligne, malgré un pourcentage élevé d’entreprises détenant un site Internet. La crise a eu un impact majeur. Environ la moitié des détaillants (52 %) ont vu leurs ventes chuter depuis le début de la crise. Pourtant, les ventes en ligne ont explosé de 118 % au même moment.
Source: Journal l’Accès